Salle 101

[…] Toujours prête, toujours franquiste, la Salle 101 s’élève, cette semaine. Et avec elle s’élève son public. La taupe, de John Le Carré. Les aventures d’un homme de bureau japonais, de José Domingo. Discipline, de Paco Ahlgren. Tout est soie et joie. « Être SDF, c’est un choix », nous assure Claude G.

[…] torturée de plaisir coupable, la Salle 101 parle de littérature et de littérature, ce qui n’étonnera personne. Le dragon Griaule, de Lucius Shepard. Le chant de bourreau, de Norman Mailer. La nuit du Vourdalak, de Dumas, Du Terrail et Tolstoï. Bonheur et tranchées. « J’ai jamais réussi à appeler Kim-Il-Sung », se lamente Karim B.

[…] catastrophée par la triste décision de Jean-Pierre Chevènement, la Salle 101 fait le deuil de la présidentielle en parlant de Black Music (Arthur Dapieve), de Moi, Lucifer (Glenn Duncan) et de L’armée illuminée (David Toscana). La France est définitivement foutue. « La SF, c’est le cul-de-sac de l’évolution », soutient Jean-Jacques C.

[…] reléguée en ligue 2, la Salle 101 parle des Nouveaux chiens de garde, de Tree of life, de Super 8 et même de bande-dessinée, avec We 3. Alors franchement, pourquoi se plaindre, hein, pourquoi se plaindre ? « Dans le monde réellement inversé, le vrai est un moment du faux », nous rappelle Guy D.

[…] Consternée par la perte du AAA français, la Salle 101 relève le niveau et sauve le pays du chaos communiste qui menace. Notamment en parlant de cinéma (A dangerous method et Take Shelter), et de littérature vraie (Temps gelé, de Thierry Acot-Mirande et  Lonesome Dove, de Larry McMurtry). Heureusement que FPP compte encore parmi […]

[…] Pour fêter la fin du monde, la Salle 101 te gâte, public chéri. Avec le meilleur livre de la vie des dents du monde (Les instructions, par Adam Levin), un film qu’il est pas mal (Le Havre, de Kaurismaki) et un autre livre qu’il est bien, aussi (Reconquêtes, de Fabrice Pataut). Alors bon, tout […]

[…] comme promis, Justine Niogret est venue nous parler de son dernier roman, Mordre le bouclier, paru chez Mnémos. La guerre, c’est la paix.

[…] Pour sa dernière émission de l’année, la Salle 101 fait dans la subtilité en parlant d’Afrique du Sud, de punks, de projectionnistes psychopathes et de tout un tas de trucs fous. Pour résumer, La douleur des mots, d’Antjie Krog. Dernière séance, de Laurent Achard. Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes et L’attaque […]

[…] Après quelques mots de Jacques Mucchielli — récemment disparu — extraits de l’interview qu’il avait donnée ici même en compagnie de Léo Henry en septembre 2010, la Salle 101 parle de littérature avec Breakfast on Pluto (Patrick MacCabe), The city & the city (China Mieville), et de bande-dessinée (Super Rabbit et 13 mètres 28). C’est […]

[…] Détendue, mais pas trop, la Salle 101 parle de Bande dessinée (Lupus, de Peeters) et de véritable littérature vraie (Palabres, de Urbano Moacir Espedite). Dansons sur les ruines. « Et encore, là, c’est calme », nous précise Éric S.

[…] décontracté, digne et serein, Jean-Marc Agrati est venu nous parler de son (étonnant—impressionnant—bon) livre paru chez Dystopia, L’apocalypse des homards. Et il a bien fait.

[…] pour fêter la pâtée qu’on a mis à ces enfoirés de boches, la Salle 101 donne dans la subtilité et la bande-dessinée avec le nouveau Valérian (L’armure du Jakolass, par Larcenet) et Triangle rose (par Dufranne, Vicanovic-Maza et Lerolle). Autant dire qu’ici, on sait rire. « Je trouve qu’on exagère beaucoup », se plaint Jean-François J.

[…] Tétanisée par la crise grecque, la Salle 101 sauve la France par la littérature (enfin, Jules, surtout), avec la série des Princes Marchands de Charles Stross, deux romans jeunesse de Clavel et Cluzeau, et une grosse bande-dessinée bizarrobarrée (Le Royaume, par Ruppert et Mulot). Et ça dure depuis bientôt dix ans. « Si tu bois […]

[…] Pas gênée, la Salle 101 oublie ses batteries (ce qui abrège durablement l’émission), mais trouve quand même le temps de parler de Je reste roi d’Espagne (Carlos Salem), de l’Anthologie des poètes de l’imaginaire (Sylvain Fontaine) et de Mike Vorkosigan (Lois McMaster Bujold). Franchement, hein, franchement ? « T’aurais vu la fête pour mes 38 […]

[…] Dédiée à la mémoire du Colonel Kadhafi™, la Salle 101 parle bande-dessinée et littérature. Avec Berazachussetts, de Leandro Avalos Blacha, Carnaval, du mystérieux Akalikoushin, sans oublier les forcément inoubliables Krostons, Par Déliège. La fin du monde, c’est demain. « Le truc, c’est d’avoir toujours Dieu dans ton placard » explique Alfonso D.

[…] Heureuse de faire plaisir, la Salle 101 parle d’un grrrrrrand livre de vraie littérature vraie, Éloge des voyages insensés, de Vassili Golovanov. Ensuite, pour compenser, la Salle 101 parle d’un film rigolo, Hardware, puis d’un livre rigolo-sérieux, Je reste roi d’Espagne, par Carlos Salem. Va en paix, public, va en paix. « L’atome, c’est Dieu […]

[…] Toujours fiable dans la performance, la Salle 101 rattrape [enfin] son retard et parle de plusieurs choses essentielles en ces temps funestes d’incertitude économique : La guerre olympique, de Pierre Pelot. Mexico Noir, anthologie de nouvelles rassemblées par Paco Ignatio Taibo II (que mille pétales de roses se déposent sur son chemin lumineux). Pour […]

[…] Pas encore complètement remise de la défection de son ami jean-Louis Borloo (avec qui elle a pris cher hier soir, d’ailleurs, question Ricard), la Salle 101 se rattrape comme elle peut  : Le 22 septembre, vide de toute vie, la Salle 101 parle de cinéma (avec Creeps, un film avec des images qui bougent), […]

[…] Forcée de quitter précipitamment Tripoli dans un véhicule furtif — mais inconfortable — aimablement fourni par le gouvernement français, la Salle 101 a eu un peu de mal à reprendre ses activités normales, d’autant qu’elle a dû annuler quinze jours de vacances au ryad d’Anne et de Dominique, pour d’obscures raisons d’ordre géopolitique qui […]

[…] pour cette dernière émission avant nos vacances cocaïnées aux Bahamas, la Salle 101 parle de l’excellent The other Hollywood, gros pavé consacré à l’histoire de la pornographie américaine. Très forts, Jules et Germaine arrivent à en placer une en parlant de L’apprentie du philosophe (James Morrow), et de bande-dessinée (le chat du kimono, Bookhunter). […]